Waly Dia se voit encore très bien continuer sur France Inter à la rentrée, malgré les tensions

Waly Dia, ici au mois de mars 2022, à Lille.
Sylvain Lefevre / Getty Images Waly Dia, ici au mois de mars 2022, à Lille.

MÉDIAS - Contrairement à la plupart de ses désormais ex-collègues, Waly Dia n’a pas l’intention de claquer la porte de France Inter. Dans une interview accordée au Parisien ce mercredi 26 juin, l’humoriste de la bande à Charline revient sur les tensions en cours sur la station. « Vous voyez-vous encore à l’antenne à la rentrée ? », l’interroge le quotidien.

« Bien sûr, mais ce n’est pas moi qui suis important, déclare-t-il à nos confrères. C’est le propos, qui devient de plus en plus rare. Dans les grandes caisses de résonance, ce type d’humour, de discours n’existe plus, que ce soit sur RTL, sur Europe 1… France Inter, c’est le dernier espace et il est voué à être détruit, mais tant qu’il existe encore, autant y aller. »

Au Parisien, il explique ne pas avoir vécu sa chronique dans le dernier numéro du Grand dimanche soir comme sa dernière chronique sur France Inter, « juste comme la dernière de la saison ». Il précise : « Après, si le RN arrive au pouvoir, ils ne vont pas plébisciter Charline Vanhoenacker en prime time sur France Inter, ça c’est sûr. Ça peut être la dernière dans ce sens-là. Mais ce n’est pas la position de Charline. »

Aymeric Lompret, Doully, GiedRé, Thomas VDB, mais aussi la linguiste Laélia Véron et avant cela Djamil Le Shlag… : depuis l’annonce de la suspension puis le licenciement de Guillaume Meurice, plusieurs des personnalités phares de l’émission de France Inter ont décidé de quitter la station pour manifester leur désapprobation.

Vers l’arrêt du Grand dimanche soir ?

« Après avoir assisté au démantèlement de cette émission, on s’apprête à assister au démantèlement du pays », a quant à elle ironisé Charline Vanhoenacker lors de sa dernière émission sur France Inter, dimanche 23 juin. Est-ce pour autant la fin du Grand Dimanche soir ? À plusieurs reprises, l’animatrice belge a mis le doute, avouant : « On ne sait pas ce qui nous attend. »

Waly Dia, lui, s’est déjà montré réticent à quitter le programme d’humour. Dans l’une de ses précédentes chroniques, il a estimé plus judicieux de rester, le projet de Sibyle Weil (la patronne de Radio France) étant, selon lui, de les « dégager ». « Je sais pas si se barrer c’est la bonne stratégie si tu veux emmerder la direction », a-t-il soufflé.

Ce mercredi, il rappelle sa volonté de garder le micro. « S’ils veulent m’empêcher de parler, ils avancent quoi comme argument : que je ne suis pas d’accord avec eux ? Mais si on commence à virer quelqu’un parce qu’il ne vous lèche pas les bottes, on est sur un problème », continue-t-il dans Le Parisien.

Guillaume Meurice a-t-il été déloyal à Radio France, comme l’a avancé la direction pour justifier son licenciement ? Waly Dia est clair : « On sait très bien que ce n’est pas pour ça et qu’elle n’assumera jamais la vraie raison de son éviction. »

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