Waly Dia fait une nouvelle affiche spéciale pour la RATP après la censure de la première

Waly Dia fait une nouvelle affiche spéciale pour la RATP après la censure de la première
Capture Twitter Waly Dia Waly Dia fait une nouvelle affiche spéciale pour la RATP après la censure de la première

CULTURE - On le sait, Waly Dia a de l’humour, mais il peut aussi être très piquant. Le 25 janvier, on apprenait que la régie publicitaire Mediatransports avait refusé de placarder l’affiche de son nouveau spectacle Une heure à tuer, sur les quais et dans les couloirs du métro à Paris. En raison, des messages « à caractère politique ». Mais ce samedi 27 janvier, l’humoriste avait déjà trouvé une solution pour remédier au problème : il l’a refaite, à sa manière.

Pour rappel, sur l’affiche d’origine, Waly Dia, les yeux fermés, semble recouvert de tatouages au niveau du visage et de la nuque. Ce sont deux d’entre eux qui ont posé problème à Mediatransports.

Le premier concerne la « police des polices », l’IGPN. « Je suis comme l’IGPN, je ne suis pas là pour faire le procès des policiers », pouvait-on ainsi lire sous son œil droit. La seconde phrase jugée problématique -inscrite dans son cou- concerne le chef de l’État français : « Macron, c’est comme un père alcoolique, à la maison il te pourrit la vie, dehors il te fout la honte ».

La régie publicitaire Mediatransports qui se charge de cette mission pour la RATP et la SNCF a estimé que l’affiche « présente un caractère politique incompatible avec le devoir de neutralité qui s’impose dans les transports publics et pourrait être considérée comme diffamatoire ou injurieuse ».

« I Love Castex »

Waly Dia et ses producteurs ont toutefois obtenu la possibilité de retoucher l’affiche en retirant les deux phrases en question. Ce qu’a refusé sans surprise l’humoriste de 35 ans. Toutefois, juste pour son public, il en a donc créé une nouvelle :

Changeant le nom de son spectacle en « Une heure en retard », il a également modifié ses tatouages. Un « I love Castex » côtoie ainsi un « Ne met pas des vannes sur Macron et la police sur ton affiche, tu risques de te faire interdire très fort », accompagné de Serge, le fameux lapin du métro. Un autre tatouage évoque la pollution aux particules fines très élevée dans le métro parisien et un autre tacle le manque de régularité des RER. « Ça devrait passer cette fois. », écrit-il sarcastique.

En ce qui concerne l’affiche d’origine, Mediatransports assure qu’« il ne s’agit ni de jugement de valeur ni de censure mais de l’application de nos règles en matière d’affichage »

Alexandra Lafay, directrice de la communication de la régie publicitaire, a invoqué les « conditions générales de vente » de l’entreprise qui l’empêchent d’afficher « tout message présentant un caractère politique ».

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