On a vu le retour des "10 Commandements" : faut-il aller voir le spectacle culte ?

LaX photographie
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Crédits photo : LaX photographie C'est un Pascal Obispo ému, un peu fébrile aussi, qui s'avance face au public de la Seine Musicale ce mercredi 5 juin. La nouvelle version des "10 Commandements", qu'il relance avec le producteur historique Albert Cohen et le metteur en scène Giuliano Peparini, s'intitule désormais "L'envie d'aimer", comme un clin d'oeil appuyé au regretté Daniel Lévi à qui il dédie ce spectacle. « On est parti d'une page blanche. Il a fallu tout refaire à zéro, avec des chanteurs qui sont un peu tendus parce qu'on est à Paris ce soir, et que c'est toujours important de jouer à Paris » glisse le compositeur de la comédie musicale culte des années 2000, qui se rôde depuis mars en province. Passé ce discours introductif et un cri galvanisant de la troupe encore dissimulée, d'imposantes portes de palais sculptées s'ouvrent... pour laisser place à des projections sur rideau retraçant les affres de la guerre et les épisodes violents de l'humanité, avec l'année 2024 pour point de départ. Un choix curieux qui place d'emblée les spectateurs dans la réalité de l'actualité - rompant alors les frontières avec la fiction - et d'autant plus surprenant qu'il est impossible de ne pas songer, en voyant ces images de bombardements et de soldats, au contexte actuel, qui plus est dans un spectacle qui relate ce mythe fondateur du judaïsme.
Mais c'est là tout le coeur du récit : l'amour et l'espoir comme remparts face à la nature belliqueuse de l'homme. Tout commence en Egypte antique avec l'ordre donné par le pharaon Séthi : tous les nouveaux-nés hébreux doivent mourir. Pour sauver son fils du massacre, Yokébed abandonne son bébé - joliment matérialisé par une boule lumineuse, comme un être pur dans cette nuit noire - en le déposant sur le fleuve....

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