Vu de l’étranger. Présidentielle : Valérie Pécresse peine à redynamiser sa campagne

À la traîne dans les sondages et prise en étau entre le centrisme d’Emmanuel Macron et l’extrême droite de Marine Le Pen et Éric Zemmour, Valérie Pécresse misait beaucoup sur son premier meeting de campagne, dimanche 13 février, pour relancer sa campagne. Mais sa prestation n’a guère convaincu la presse internationale.

La candidate des Républicains à la présidentielle “a démontré cet après-midi qu’elle n’avait rien à envier, en termes de décibels, à Zemmour et ses meetings pleins à craquer”, observe El Periódico. “Elle a aussi voulu apparaître comme une femme proche des classes populaires, dans le pur style Le Pen. Et comme une femme d’État loin des extrêmes, comme Macron”.

Mais pour le quotidien catalan, Valérie Pécresse “reflétait aussi le manque d’originalité idéologique d’une droite républicaine en pleine décadence, dont l’espace est cannibalisé par Macron au centre droit, et par Le Pen et Zemmour” sur sa frange extrême.

“Pécresse a échoué à dominer le débat politique avec ses idées”, parce qu’elle “essaie de couvrir tous les courants idéologiques d’un parti divisé”, renchérit The Guardian. Résultat : “son message aux électeurs n’est pas toujours très clair”.

“Nouvelle France”

Son discours devant quelque 7 500 militants massés au Zénith, à Paris, reflétait ce grand écart idéologique, relève La Libre Belgique. “Pendant une heure quinze, seule en scène derrière un pupitre, Valérie Pécresse a prononcé un discours d’abord très emprunté, les mains posées à plat sur le pupitre puis ouvertes vers la foule, sur sa vision de la ‘Nouvelle France’.

“Puis elle a déroulé l’intégralité, ou presque,

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