Vu de l’étranger. France : le “quoi qu’il en coûte”, combien ça coûte ?

Actuellement plongée dans un troisième confinement, la France maintient ses entreprises dites non essentielles fermées depuis octobre. Malgré les aides d’État, ces fermetures risquent d’avoir de graves conséquences à long terme, analyse la presse étrangère.

La formule est célèbre depuis l’allocution d’Emmanuel Macron à quelques jours du premier confinement, le 12 mars 2020 : les salariés et les entreprises seront protégés par l’État des conséquence de l’épidémie, “quoi qu’il en coûte”. Depuis plus d’un an, la stratégie française s’appuie sur ce credo pour soutenir autant que possible une économie en déliquescence à cause des effets désastreux de la crise sanitaire.

Et alors qu’un troisième confinement est entré en vigueur le 3 avril en métropole, le gouvernement maintient le cap en dépit de “la fermeture de quelque 150 000 entreprises non essentielles”, assure le site espagnol El Diario. Les principaux concernés sont les restaurants, les bars, l’hôtellerie et la culture, déjà mis en sourdine depuis fin octobre et l’annonce du deuxième confinement.

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“Les aides économiques que reçoivent les entreprises touchées par les fermetures sont diverses et […] comprennent des fonds de solidarité […], des réductions de loyer, des prêts, des dégrèvements d’impôts ou de cotisations sociales, ainsi qu’un système de chômage partiel pour les salariés, garantissant 70 % du salaire brut”, développe le média en ligne, en précisant que “ces mesures ont été maintenues tout au long de l’année et, parfois, renforcées”.

Reste que ces aides ne suffisent pas à empêcher la dette publique (115,7 % du PIB en 2020) et le déficit (9,2 %) de se creuser. Ils

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