Vu d’Italie. Une fois de plus, l’Union européenne est l’otage des égoïsmes nationaux

Lors du dernier Conseil européen, les 27 États membres n’ont réussi à s’accorder sur aucune des grandes questions qui étaient sur la table. Qu’il s’agisse du cas polonais, des prix de l’énergie ou de la question migratoire : comme souvent, déplore La Repubblica, l’UE ne parvient pas à concilier les intérêts et positions des différents États.

Il s’agit du sommet le plus important dans l’architecture communautaire, celui qui est censé débloquer les dossiers les plus compliqués. Le Conseil européen convoque à échéances régulières les 27 chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne (UE), qui se retrouvent pour “définir les orientations et les priorités politiques générales de l’UE”, selon les textes européens.

Un organe qui réunit les grands leaders européens autour d’une table devrait permettre d’arriver à des solutions, mais La Repubblica constate que ce n’est pas toujours le cas. La preuve, le Conseil européen des 21 et 22 octobre s’est soldé par de bien maigres résultats, regrette le quotidien romain, qui détaille :

Aucune décision n’a été prise concernant la façon dont il convient d’affronter la crise migratoire, aucune décision n’a été prise sur la crise énergétique et les factures qui explosent, ni sur le dossier polonais [dont la Cour constitutionnelle a affirmé que le droit national primait sur le droit européen]. Pas plus de décision quant à la façon de convaincre les pays les plus réticents à accélérer leur campagne vaccinale.”

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