Vu du Burkina Faso. En visite au Tchad, Jean Castex doit éviter que “l’opération Barkhane ne continue de s’enliser”

Le Premier ministre français sera, ce 31 décembre, au Tchad auprès des troupes de l’opération Barkhane. Pour Le Pays, cela devrait être l’occasion pour la France de “revoir sa copie en matière de lutte contre le terrorisme en Afrique”.

Le Premier ministre français, Jean Castex, réveillonnera avec les soldats français de l’opération Barkhane le 31 décembre 2020, au Tchad. Il sera accompagné de Florence Parly, ministre des Armées, et du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. À cette occasion, Jean Castex prévoit de s’entretenir, par visioconférence, avec les responsables de la force Barkhane avant de passer la soirée à N’Djamena avec les soldats. Il ne manquera certainement pas de prendre la mesure réelle de la situation sécuritaire au Sahel.

Ainsi, le chef du gouvernement français se rend au pays d’Idriss Déby, l’un des plus anciens dirigeants en place sur le continent africain avec une trentaine d’années de longévité au pouvoir. C’est, du reste la France qui avait facilité son accession au pouvoir, en l’aidant à chasser Hissène Habré, le 2 décembre 1990, et à se faire désigner président de la république du Tchad, le 28 février 1991, après l’adoption d’une charte nationale.

Qu’à cela ne tienne ! Jean Castex vient remonter un tant soit peu le moral des jeunes soldats français, vaillamment engagés dans la bande sahélo-saharienne en proie à des attaques terroristes quasi quotidiennes. Pour mémoire, afin de faire face à cette crise sécuritaire, la France a marqué sa présence militaire avec un effectif de plus de 5 000 hommes depuis l’envoi de 600 soldats supplémentaires en 2020.

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