Vrai ours ou un humain déguisé? Mis en cause par les internautes, un zoo chinois se défend

Une question taraude les internautes depuis ce lundi: l'ours du zoo de Hangzhou, dans l'est de la Chine, que l'on voit dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, est-il un réel ursidé ou un humain déguisé?

Les utilisateurs de Twitter se sont demandés comment un ours pouvait se tenir aussi droit, sur des pattes aussi fines. Ils ont également pointé les plis de peau sur le derrière de l'animal, évoquant un costume mal ajusté. L'ours, qui se tient sur le bord de son enclos, semble de plus interagir avec les visiteurs, jusqu'à faire des signes de la patte avant.

Le zoo dément

Si ces éléments peuvent interpeller, le zoo a affirmé sur ses réseaux sociaux que l'ours malais, le plus petit ours du monde, est bel et bien réel. Pour marquer les esprits et se défendre face aux rumeurs, l'équipe communicante s'est glissée dans la peau de l'ours femelle, surnommée Angela.

"Certaines personnes pensent que la manière dont je me tiens debout est trop humaine (...) Donc je le répète encore une fois: je suis un ours malais! Pas un ours brun! Apparemment, vous n'avez vraiment pas beaucoup de connaissances sur moi".

L'ours malais, également appelé ours des cocotiers, mesure généralement entre un mètre et un mètre 40, soit la taille d'un gros chien, selon le parc animalier.

D'où la colère d'Angela: "Lorsqu'il s'agit d'ours, la première chose qui vient à l'esprit est une silhouette énorme et une puissance étonnante... Mais tous les ours ne sont pas des mastodontes et des dangers personnifiés." Les grizzlis et autres espèces mesurent jusqu'à 2,8 mètres.

Des visites pour les journalistes ont été organisées ce lundi pour qu'ils voient l'animal, à la fourrure noire et au collier jaune orangé, de leurs propres yeux, selon l'agence américaine Associated Press.

Originaire des forêts tropicales d'Asie du Sud-Est, l'ours malais, figure sur la liste des espèces vulnérables en raison de la déforestation et du commerce mondial d'espèces sauvages.

Article original publié sur BFMTV.com