Voyage spatial : quelle nourriture pour les astronautes ?

Les voyages spatiaux de longues distances, comme les missions vers Mars, sont au cœur des objectifs d'agences comme la NASA. Dans ce contexte, comment vont se nourrir les futurs explorateurs ? Cette question est au cœur d'une étude récente qui examine les contraintes techniques et les besoins nutritionnels spécifiques des astronautes.

Le voyage spatial de longue durée est un rêve de l’être humain depuis des décennies. Il existe de nombreuses fictions, à l’instar de Star Trek, qui mettent en avant les équipées intergalactiques.

Avec en priorité Mars en tête, un vol habité vers d’autres planètes est d’ailleurs un objectif actuel des agences spatiales telles que la NASA. Mais quid de l'alimentation ? Nourrir les astronautes est effectivement un des problèmes à résoudre pour permettre ces voyages de longue durée.

Une étude, publiée dans ACS Food Science and Technology, propose différents plats prenant en compte les contraintes nutritionnelles et techniques de ces voyages spatiaux.

Si les besoins nutritionnels ne sont pas les mêmes entre hommes et femmes, les chercheurs ont choisi de se focaliser sur l’alimentation des premiers, qui représentent la majorité des astronautes.

Des besoins particuliers

Les conditions de vie en dehors de notre planète entraînent des besoins particuliers pour les astronautes. La faible pesanteur par exemple amène un affaiblissement de la structure osseuse, il est donc nécessaire pour les astronautes d’avoir une alimentation riche en calcium, 1200 mg par jour contre 1000 mg par jour pour un homme sur Terre.

En plus des conditions particulières de faible pesanteur, les astronautes sont soumis à une forte activité physique : leurs besoins en protéines, gras et glucides (sucres) sont donc doublés par rapport à ceux d’un homme sur Terre.

Lire aussiExploration de Mars : une mission de simulation dans le désert de l'Utah, aux Etats-Unis

Des contraintes multiples

Au-delà des besoins nutritionnels, de nombreuses contraintes s’ajoutent. Les repas doivent minimiser la charge initiale au décollage. Par ailleurs, il n’est pas envisageable de prendre plusieurs mois, voire plusieurs années, de la nourriture en boîtes de conserve.

Dans la mesure du possible, les repas doivent donc être produits directement durant le voyage. C'est du domaine du possible, puisque des plantes ont déjà été cu[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi