10 caméras et 60 micros cachés pour tourner La Zone d'intérêt : "Ils utilisaient tous nos moindres faits et gestes"

A24/BAC Films
A24/BAC Films

La Zone d'intérêt n'est pas un film comme les autres, de par son intention - parler de la Shoah d'une manière inédite - et sa conception. L'œuvre de Jonathan Glazer suit le commandant Rudolf Höss, bras droit d'Adolf Hitler, et sa famille alors qu'ils vivent paisiblement à un mur d'Auschwitz, le plus grand camp de concentration de la Seconde Guerre mondiale.

10 caméras et 60 micros cachés

La singularité du projet repose sur son point de vue qui se concentre uniquement sur la famille, insensible à l'horreur d'à côté. Les victimes, elles, n'existent qu'à travers le son, comme si La Zone d'intérêt était deux films en un : celui que l'on voit et celui que l'on entend.

Pour travailler le sujet de la banalisation du mal, Jonathan Glazer souhaitait filmer ses acteurs vivre une vie normale et réaliser des tâches quotidiennes banales. Pour cela, il a pensé un plateau à 360°. Si les films sont habituellement tournés avec deux ou trois caméras, La Zone d'intérêt a été réalisé avec 10 caméras installées dans toutes les pièces de la maison.

Comme un système de surveillance, elles captaient les faits et gestes des acteurs sans la moindre présence d'un technicien et du réalisateur lui-même. Ce dernier se situait à l'extérieur de la maison, dans une caravane, devant l…

Lire la suite sur AlloCiné

5 nominations aux Oscars, primé à Cannes : La Zone d'Intérêt est un film incontournable et raconte la Shoah comme jamais auparavant

Netflix : il y a 14 épisodes dans cette série déchirante et on aurait aimé en avoir encore plus !

Ce soir sur Amazon : 30 ans avant Game of Thrones, il y avait ce chef-d'œuvre

Plus belle la vie en avance : ce qui vous attend dans l'épisode 25 du vendredi 9 février 2024 [SPOILERS]

De Grâce sur Arte : que vaut la série événement avec Panayotis Pascot ?

Halo : une saison 2 meilleure que la première pour la série de science-fiction ?