10 caméras et 60 micros cachés pour tourner La Zone d'intérêt : "Ils utilisaient tous nos moindres faits et gestes"
La Zone d'intérêt n'est pas un film comme les autres, de par son intention - parler de la Shoah d'une manière inédite - et sa conception. L'œuvre de Jonathan Glazer suit le commandant Rudolf Höss, bras droit d'Adolf Hitler, et sa famille alors qu'ils vivent paisiblement à un mur d'Auschwitz, le plus grand camp de concentration de la Seconde Guerre mondiale.
10 caméras et 60 micros cachés
La singularité du projet repose sur son point de vue qui se concentre uniquement sur la famille, insensible à l'horreur d'à côté. Les victimes, elles, n'existent qu'à travers le son, comme si La Zone d'intérêt était deux films en un : celui que l'on voit et celui que l'on entend.
Pour travailler le sujet de la banalisation du mal, Jonathan Glazer souhaitait filmer ses acteurs vivre une vie normale et réaliser des tâches quotidiennes banales. Pour cela, il a pensé un plateau à 360°. Si les films sont habituellement tournés avec deux ou trois caméras, La Zone d'intérêt a été réalisé avec 10 caméras installées dans toutes les pièces de la maison.
Comme un système de surveillance, elles captaient les faits et gestes des acteurs sans la moindre présence d'un technicien et du réalisateur lui-même. Ce dernier se situait à l'extérieur de la maison, dans une caravane, devant l…
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