Volte-face. Somalie : sous la pression et face aux violences, le président promet des élections

Après de violents affrontements à Mogadiscio et face à des pressions de la part de la communauté internationale, le président somalien a été contraint de reculer. Mohamed Abdullahi Mohamed dit renoncer à la prolongation de deux ans de son mandat.

On n’entendait plus le bruit des armes jeudi 28 avril à Mogadiscio. Après trois journées de heurts entre l’armée fédérale et l’opposition dans la capitale somalienne, Mohamed Abdullahi Mohamed – dit Farmajo – “renonce à une prolongation controversée de son mandat”, rapporte le journal kényan The Nation. “Cédant à la pression, il abandonne”, surenchérit Al Jazeera.

La prolongation de deux ans de son mandat avait été votée dans l’urgence et seulement par une partie des députés. Mais devant la grogne de ses détracteurs, il s’est finalement ravisé.

Dans un discours retransmis sur la chaîne de télévision d’État, il a promis de se présenter devant le Parlement samedi 1er mai pour annuler l’extension de son mandat, jugée inconstitutionnelle, et in fine impulser de nouvelles négociations sur la tenue de l’élection présidentielle. Le président a eu le mérite de “neutraliser la situation violente dans laquelle se trouvait Mogadiscio depuis dimanche”, estime The Nation.

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La communauté internationale comme les partis d’opposition avaient posé un ultimatum clair : la démission ou la reprise immédiate des pourparlers sur l’organisation du

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