Ils sont volontaires pour tester un vaccin contre le Covid-19 : "Ça me paraît être du civisme"

A 43 ans, Yannig V. (*) fait partie de la cohorte des 25.000 personnes volontaires pour participer au développement d'un vaccin contre le Covid-19. "Ça me paraît être du civisme, la bonne chose à faire", explique au JDD cet employé de service public qui vit en Seine-Saint-Denis, "une zone assez affectée" par le virus. Ses sœurs ont eu "un Covid-19 léger", mais il connaît des gens qui ont été hospitalisés, et des amis d'amis qui en sont morts. Lui, a eu la coqueluche il y a de ça deux ans, avec "une grosse détresse respiratoire" et ne le "souhaite à personne, même pas à son pire ennemi". "C'est une démarche citoyenne", renchérit de son côté Béatrice M. (*), qui s'est également inscrite sur la plateforme Covireivac, gérée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

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Nous allons toutefois continuer à mobiliser ceux qui le souhaitent

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"Pour avoir des vaccins, il faut des gens pour tester", poursuit-elle simplement. A 58 ans, celle qui est directrice d'école dans le Val d'Oise, a récemment été infectée, "la perte de goût est encore là" et son père, âgé, vient de sortir de l'hôpital.

C'était le 1er octobre, l'Inserm lançait un appel national aux volontaires. Il en fallait 25.000, et ce chiffre a été atteint en moins de deux semaines. "Nous allons toutefois continuer à mobiliser ceux qui le souhaitent afin d'être en mesure de recruter dans les essais à venir les personnes cibles", explique Odile Launay, infectiologue à l'hôpital Cochin (AP-HP) à Paris...


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