Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky attendu à Paris pour une visite surprise

Il s’agit de la deuxième visite du chef d’État ukrainien en France, après un premier déplacement au mois de février.

INTERNATIONAL - Un mini-tour d’Europe. Après l’Italie et le Vatican samedi, puis l’Allemagne dimanche dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky arrive à Paris ce dimanche 14 mai en fin de journée, rapportent BFMTV et LCI.

Interrogé sur cette nouvelle visite, l’Élysée n’a ni confirmé ni démenti. Mais selon Le Figaro, le dirigeant ukrainien devrait être accueilli sur la base de Vélizy-Villacoublay par la Première ministre Élisabeth Borne et la ministre des Affaires Étrangères Catherine Colonna, tandis que Le Parisien évoque un dîner à l’Élysée avec Emmanuel Macron.

Il s’agit du deuxième déplacement de Volodymyr Zelensky en France depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Le président ukrainien et son homologue français échangent cependant régulièrement, sur « la situation sur le terrain », les besoins militaires ukrainiens ou encore la consolidation du soutien européen.

Au cours du week-end, le président ukrainien a rencontré le Pape au Vatican ainsi que le président et la Première ministre italienne. Il s’est ensuite rendu en Allemagne, où il a échangé avec le président Franz-Walter Steinmeier et le chancelier Olaf Scholz.

Contre-offensive ukrainienne en préparation

Cette tournée européenne intervient en pleins préparatifs en vue d’une offensive de l’armée ukrainienne. Le 11 mai, Volodymyr Zelensky a cependant estimé que ses troupes avaient besoin « d’un peu plus de temps » avant de passer à l’action.

Les brigades miliaires, dont certaines ont été entraînées par des pays de l’Otan, sont « prêtes », mais l’armée a encore besoin de « certaines choses », notamment de véhicules blindés, a fait savoir le chef d’État dans une interview à la BBC. Son déplacement en Allemagne s’est soldé notamment par l’annonce par Berlin d’une nouvelle livraison d’armes.

Le dirigeant ukrainien a cependant assuré ce dimanche que son pays « n’attaquait pas le territoire russe ». « Nous n’avons ni le temps ni la force de le faire et nous n’avons plus d’armes pour le faire. Nous préparons une contre-offensive pour libérer les territoires illégitimement conquis », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

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