Vol MH370 : débris et des bribes

Plus d’un an après la mystérieuse disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, les morceaux trouvés à la Réunion doivent arriver en métropole samedi matin afin d’être analysés.

Une partie de l’enquête sur la disparition du MH370 va atterrir samedi matin en France. L’aileron retrouvé mercredi sur une plage de la Réunion doit arriver à 06h09 heure de Paris à l’aéroport d’Orly. Un numéro partiel découvert sur ce «flaperon» confirme qu’il provient bien d’un Boeing 777, même type d’appareil que le MH370. L’analyse de ce fragment commencera mercredi après-midi, après son convoyage dans un laboratoire spécialisé des environs de Toulouse, dépendant du ministère de la Défense. La valise retrouvée à proximité de l’épave sera également analysée par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, à Pontoise.

L’enquête dépend de la justice française, plus particulièrement du pôle antiterroriste, et non du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), comme l’explique François Grangier, expert enquêtes-accidents en charge du dossier : «Le BEA n’est pas compétent sur cette affaire. L’avion est immatriculé en Malaisie et la zone dans laquelle il a disparu se trouve dans les eaux internationales». C’est la présence de quatre ressortissants français à bord du vol MH370 et «la présomption de destruction intentionnelle de l’avion» qui impliquent le pôle antiterroriste. Une information judiciaire a d’ailleurs été ouverte en mai 2014.

Les analyses ont pour but d’éclaircir les circonstances de la disparition du MH370. Mais les causes du drame, quelles que soient les conclusions des experts, resteront inconnues sans élément supplémentaire. «Il s’agit de déterminer si l’avion a subitement explosé en vol, s’il s’est disloqué lors d’une perte d’altitude trop violente pour sa structure ou s’il s’est abîmé en étant encore entier», détaille l’expert aéronautique Robert Galan. Selon le cas de figure, la dispersion des débris est très différente. «Cela permet de se faire une idée de (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

La Réunion : un numéro inscrit sur le débris d'avion confirme qu'il s'agit d'un Boeing 777
Vol MH370 : les familles mal informées en Asie et ailleurs
Migrants à Calais : «Mourir, ce n’est pas un problème»
Quelles sont les capitales des nouvelles régions ?
Florence, soumission impossible