Les voitures neuves deviennent-elles des produits de luxe ?

Dans le monde d’avant, celui où la pandémie n’avait pas encore frappé, s’offrir une voiture neuve pour 10 000 euros restait du domaine du possible. Presque toutes les marques généralistes proposaient alors des véhicules "premier prix" et à des prix vraiment plus abordables.

Une époque qui semble révolue à la lecture des derniers catalogues des constructeurs, et comme nous vous en faisons l'écho toutes les semaines au sein du magazine Auto Plus. Désormais, le minimum dépasse le plus souvent 15 000 euros. Soit une inflation pouvant excéder 50 % en à peine plus de trois ans.

Les citadines en première ligne

Fin 2019, l'offre en citadines (en mini citadine même) était abondante : Citroën C1, Ford Ka+, Peugeot 108, Suzuki Celerio… Une dizaine de modèles bataillaient sur ce segment.

Aujourd'hui, seules les marques coréennes (Hyundai i10 et Kia Picanto) ainsi que Fiat semblent encore croire à cette niche. Les autres l’ont désertée (Citroën, Ford, Peugeot et Suzuki), ou n’y sont plus présentes qu’avec un modèle vieillissant qui ne sera pas remplacé (Renault Twingo…).

Plusieurs constructeurs ont fait monter en gamme leur véhicule le plus abordable. Ainsi, chez Alfa Romeo, la berline compacte Giulietta a cédé sa place au SUV Tonale. L’engouement pour les crossovers a entraîné des conséquences similaires ailleurs. Chez Suzuki, la Celerio a été remplacée par l’Ignis, tandis que la Toyota Aygo se muait en Aygo X et la DS 3 en DS 3 Crossback (rebaptisé DS 3 depuis cette année).

Les finitions d'entrée de gamme ont disparu

La course à l'équipement, à laquelle les clients ont succombé, a, quant à elle, eu la peau des versions les...Lire la suite sur Autoplus