Voiture de police attaquée à Paris : Laurent Nuñez n’enquêtera pas sur le policier qui a sorti son arme en pleine manif’

Lors d’une manifestation contre les violences policières à Paris samedi 23 septembre, un policier a sorti son arme pour faire reculer des manifestants alors que sa voiture été attaquée.
BERTRAND GUAY / AFP Lors d’une manifestation contre les violences policières à Paris samedi 23 septembre, un policier a sorti son arme pour faire reculer des manifestants alors que sa voiture été attaquée.

POLICE - Il n’y aura pas d’enquête interne. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a décidé de ne pas ouvrir d’enquête administrative sur le policier qui a sorti son arme pour faire reculer des manifestants alors que sa voiture était attaquée ce samedi 23 septembre, lors d’une marche contre les violences policières.

« Il n’y aura pas d’enquête administrative sur la sortie de l’arme », a expliqué une source proche du dossier, ajoutant qu’« il n’y avait aucun soupçon de faute professionnelle » de la part du fonctionnaire. « Le préfet de police a appelé chacun des fonctionnaires (qui se trouvaient dans le véhicule pris à partie) pour les féliciter et leur adresser son soutien », a ajouté l’entourage.

Trois individus en garde à vue

Samedi, lors cette manifestation partie de la gare du Nord, une voiture de police, coincée dans la circulation, avait été attaquée « à coups de barre de fer », selon la préfecture de police de Paris, par plusieurs individus vêtus de noir.

L’un des policiers était alors brièvement sorti du véhicule arme à la main pour tenir à distance les manifestants, selon plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, confirmées par une source policière.

Une intervention d’autres policiers avait ensuite « permis de faire cesser l’action et mettre à l’abri » les policiers présents dans le véhicule, avait expliqué la préfecture. Quatre policiers se trouvaient dans le véhicule et trois d’entre eux ont été « blessés légers » aux cervicales, a dit samedi Laurent Nuñez.

Une enquête pour « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique » a été confiée à la sûreté territoriale, a indiqué dimanche le parquet de Paris. Trois personnes ont été placées en garde à vue.

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