La voiture connectée « jetable » n’est pas acceptable
Au fur et à mesure que le « software » prend le contrôle de la voiture électrique, une inquiétude grandit parmi les observateurs. Que se passera-t-il en cas de disparition de certaines marques ? Le récent exemple de constructeurs chinois en mauvaise posture financière a le mérite de soulever cette question ô combien cruciale pour nombre d’acheteurs frileux.
La crainte de se retrouver avec une voiture électrique partiellement ou totalement inutilisable a de quoi réveiller quelques appréhensions face à ces voitures ultra-connectées et celles développées autour du logiciel (Software Defined Vehicle).
Une voiture connectée peut-elle toujours marcher sans son constructeur ?
« Outch pour le SAV et le suivi du software…», me disait-on sous une publication traitant de la mise à l’arrêt de la marque chinoise HiPhi, fraîchement arrivée en Europe. Cette remarque est loin d’être isolée, elle revient à chaque article annonçant qu’un nouveau constructeur est en difficulté.
Beaucoup de projets de véhicules électriques ont vu le jour sur le principe du « smartphone sur roues », soi-disant plus facile à développer qu’une voiture thermique. La blague ! Toutes ces marques n’auront probablement pas les reins assez solides pour survivre après les premières années à dilapider des millions d’euros pour développer une voiture. Heureusement, certains auront déjà explosé en plein vol avant d’embarquer avec eux quelques centaines ou milliers de clients dans les galères à venir pour l’entretien et les mises à jour.
erreur 503 sur application Tesla // Source : Vincent Sergere
Une simple panne de l’application Tesla pendant quelques heures avait déjà donné des sueurs froides aux propriétaires de ces modèles.
Crédits photos de l'image de une : HiPhi developpement voiture // Source : HiPhi