Vladimir Poutine s’offre un vol dans un bombardier supersonique

Vladimir Poutine, ici face à des journalistes après avoir volé à bord d’un bombardier stratégique Tupolev Tu-160M ​​à Kazan, en Russie, le 22 février 2024.
DMITRY AZAROV / AFP Vladimir Poutine, ici face à des journalistes après avoir volé à bord d’un bombardier stratégique Tupolev Tu-160M ​​à Kazan, en Russie, le 22 février 2024.

RUSSIE - Vladimir Poutine était en plein exercice de communication ce jeudi 22 février, dans les airs. Le président russe a en effet effectué un vol d’une trentaine de minutes à bord d’un bombardier stratégique et supersonique Tu-160M des forces de dissuasion nucléaire de la Russie.

Selon les agences de presse russes, il s’est envolé depuis la piste d’une usine aéronautique à Kazan, la capitale de la république russe du Tatarstan. Le vol, d’après ces sources, a été effectué à bord d’un Tu-160M, une version modernisée de cet appareil conçu par l’Union soviétique lors de la Guerre froide.

« Nous recevons de nouveaux équipements, des équipements excellents et effectivement de nouvelle génération », s’est félicité le chef du Kremlin, cité par l’agence Ria-Novosti, alors qu’il a tourné une grande part de l’économie russe vers l’effort de guerre.

Un imposant bombardier capable de mener des frappes nucléaires

Le Tu-160M est un imposant bombardier lourd capable de mener des frappes nucléaires et conventionnelles sur de longues distances.

Depuis le début de l’offensive à grande échelle en Ukraine, en février 2022, le président russe a soufflé le chaud et le froid quant au recours à l’arme nucléaire, déployant à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, proche allié de Moscou.

Début novembre, Moscou a révoqué sa ratification du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.

Fin octobre, la Russie avait également procédé à des tirs d’essai de missiles balistiques en vue de préparer ses forces à une « frappe nucléaire massive » de riposte.

La doctrine nucléaire russe prévoit un recours « strictement défensif » à l’arme atomique, en cas d’attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d’agression avec des armes conventionnelles « menaçant l’existence même de l’État ».

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