Vladimir Poutine assure que les assaillants de l’attaque à Moscou tentaient de fuir vers l’Ukraine
INTERNATIONAL - Première prise de parole en direct. Dans une allocution télévisée, le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce samedi 23 mars que « les quatre auteurs » de l’attaque ayant tué une centaine de personnes dans la banlieue de Moscou vendredi avaient été arrêtés alors qu’ils « se dirigeaient vers l’Ukraine ». Poutine a ainsi repris la version des faits présentée plus tôt par ses services de sécurité (FSB).
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Citant les « données préliminaires » des enquêteurs, le chef du Kremlin a assuré qu’une « ’fenêtre’ avait été préparée pour qu’ils franchissent la frontière », avant d’assurer que « ceux qui sont derrière ces terroristes seront punis » et qu’ils « n’auront pas un destin enviable », comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Par ailleurs, Vladimir Poutine a décrété une journée de deuil national ce dimanche. « J’exprime mes plus sincères condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches (...) je déclare le 24 mars jour de deuil national », a déclaré le chef d’État, dénonçant aussi un « massacre sanglant ».
Arrêtés à la frontière de l’Ukraine et du Bélarus
Poutine reprend la version des faits présentée plus tôt par ses services de sécurité (FSB). Le FSB avait en effet affirmé que les suspects avaient des « contacts appropriés du côté ukrainien » et comptaient fuir dans ce pays, sans fournir d’autres détails sur la nature de ces liens ni de preuve de leur existence.
À aucun moment, Vladimir Poutine n’a en revanche mentionné la revendication du groupe jihadiste État islamique (EI) intervenue dès vendredi soir alors que Kiev a démenti avec véhémence toute implication.
Des hommes armés, quatre selon les autorités, ont ouvert le feu puis incendié le Crocus City Hall, juste avant un concert. Au moins 133 personnes ont été tuées, en faisant l’attaque en Europe la plus meurtrière revendiquée par l’État islamique depuis les attentats de Paris en 2015.
Plus tôt ce samedi, le Comité d’enquête russe avait précisé que les quatre personnes incriminées ont été arrêtées dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine et du Bélarus.
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