Vivre en solo à New York coûte (très) cher

Zillow, une agence immobilière américaine, a enquêté sur le coût du célibat à Big Apple, classée (ex aequo avec Singapour) en tête des métropoles les plus chères du monde en 2022 par The Economist. Résultat : en matière de logement tout particulièrement, les célibataires new-yorkais paient le prix fort. C’est Manhattan qui bat tous les records : l’“impôt spécial célibataires” prélevé par les propriétaires bailleurs s’y élève à 24 000 dollars (22 650 euros) par an. En moyenne, un New-Yorkais qui loue un simple studio dépense chaque année 19 500 dollars (18 400 euros) de plus qu’un couple, résume Bloomberg.

Être seul dans un appartement permet de vivre comme on l’entend, mais “c’est une liberté qui a un coût certain”, souligne Amanda Pendleton, chez Zillow. “Les loyers commencent à baisser tout en restant nettement plus élevés qu’il y a un an. Les locataires qui envisagent de vivre en solo à New York doivent donc décider s’ils sont prêts à en payer le prix.”

Le calcul de Zillow est basé sur une comparaison entre le montant qu’un locataire vivant seul devra payer chaque année pour un studio et celui acquitté par des partenaires qui partageraient le loyer du même appartement. À New York, la cohabitation permettrait ainsi à un couple d’économiser au total en moyenne quelque 39 000 dollars (36 800 euros) par an.

À San Francisco aussi, ceux qui choisissent de vivre seuls dans leur studio sont lourdement pénalisés : ils dépensent en moyenne chaque année 14 114 dollars (13 320 euros) de plus que les membres d’un couple vivant sous le même toit, note Zillow.

D’une façon générale, où que l’on soit aux États-Unis, vivre en solo coûte plutôt cher. Rien que pour se loger, les célibataires paient en moyenne nationale près de 7 000 dollars (6 600 euros) de plus que les couples. Selon une enquête toute récente conduite par le sondeur HarrisX pour le compte de la plateforme d’annonces immobilières Realtor.com, la majorité des Américains qui viennent d’emménager avec leur partenaire expliquent que l’aspect financier de la question a joué un rôle déterminant dans leur décision, révèle aussi Bloomberg, “et la proportion est encore plus élevée pour les couples les plus jeunes”.

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