Vivre l’Ukraine en exil, son héritage culturel dans la peau

Nous sommes dans un studio de tatouage à Lisbonne, au Portugal, en novembre 2022. L'artiste tatoueuse, exilée ukrainienne, presse son aiguille sur la peau de la nuque de Marguerita, une jeune femme elle aussi ukrainienne, qui s'est offert ce tatouage pour ses 18 ans. Dans son sac, elle a rangé la chemise traditionnelle (ou « vychyvanka »), brodée par son arrière-grand-mère et qui a inspiré ce motif.