“Vivre à l’étranger m’a appris à faire des économies”

Si Victoria Cazavos est aujourd’hui moins dépensière, elle le doit à un séjour professionnel à Rota, une petite ville située dans le sud l’Espagne. Sur le site de Business Insider, elle confesse :

“J’aimerais pouvoir dire que je n’ai pas eu besoin de déménager sur un autre continent pour me sentir plus à l’aise avec mon état d’esprit en matière d’argent, mais c’est pourtant le cas”.

Ayant grandi au Texas, elle avait l’habitude de se nourrir presque exclusivement de produits transformés, de ne se déplacer qu’en voiture et de vivre, chaque été, avec la climatisation branchée jour et nuit. Autant d’habitudes avec lesquelles elle a dû rompre dès son arrivée dans la région de Cadix, en Andalousie.

“En Espagne, je n’avais qu’un petit climatiseur dans mon appartement. Un mois après ma première nuit là-bas, il était déjà tombé en panne.”

L’été andalou l’a contrainte à adopter quelques gestes simples. “J’ai appris à créer des courants d’air dans mon petit appartement du troisième étage et à garder des serviettes fraîches et de l’eau au réfrigérateur pour les journées particulièrement chaudes.” Des alternatives à la climatisation qui ne coûtent rien.

“J’ai cessé d’acheter tout ce dont j’avais envie”

Pour se nourrir en Espagne, Victoria Cazavos a pu dépenser beaucoup moins d’argent qu’aux États-Unis, “en grande partie parce que je vivais sur la côte sud de la péninsule, où l’on trouve du poisson à volonté, des olives et d’autres produits de base à des prix raisonnables”. Des produits frais, disponibles localement.

“De nombreux plats typiques du sud de l’Espagne, comme le gaspacho ou la tortilla de patata, sont composés d’ingrédients très bon marché”. Sans compter que beaucoup de recettes locales se révèlent antigaspi : c’est le cas du gaspacho, encore meilleur s’il est fait de tomates “trop mûres”.

Victoria Cazavos confie également qu’elle a dû apprendre à se déplacer autrement qu’aux États-Unis. En voiture, en oubliant les modèles à boîte de vitesses automatique, “car les voitures automatiques ne sont pas la norme en Europe” – et sont plus chères en location que les modèles standards. Mais surtout en se passant d’automobile, au moins pour se déplacer en ville. “À Rota, j’ai fait du vélo, du covoiturage et j’ai marché aussi souvent que possible.”

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :