Visite du pape : pourquoi François vient « à Marseille », « pas en France » ?

Une messe au stade Vélodrome, temple du football marseillais. Une prière à l'église Notre-Dame-de-la-Garde, qui domine la cité phocéenne. Un discours au palais du Pharo, splendeur construite par Napoléon III pour Eugénie. Une remontée en papamobile du Prado 2, dans les beaux quartiers. Lors de sa visite de deux jours, vendredi 22 et samedi 23 septembre, le pape François — dont l'avion s'est posé peu après 16 heures à l'aéroport Marseille-Provence, à Marignane — écumera les principaux sites touristiques de la ville.

Une visite motivée par des événements dramatiques : plus de 28 000 personnes ayant tenté la traversée de la Méditerranée pour rejoindre l'Europe sont mortes ou portées disparues depuis 2014, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

« Le problème qui me préoccupe, c'est le problème méditerranéen »

En août, le jésuite argentin avait prévenu : « J'irai à Marseille, mais pas en France », disait-il dans l'avion qui le ramenait de Lisbonne et des Journées mondiales de la jeunesse. Il ne vient pas en visite d'État en France, mais bien à Marseille, où cohabite un large éventail de communautés et de religions, pour dénoncer le drame des naufrages de migrants et plaider la cause des exilés. Un thème cher à François, qui ne cesse depuis son élection en 2013 de dénoncer les discours de rejet et les politiques de fermeture.

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