Comment la visite de Charles III en France s’organisera au gré des contestations

Comme des quantités de détritus s'amoncellent dans les rues, les manifestants n'hésitent pas à en faire des feux.  - Credit:LAURE BOYER / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Comme des quantités de détritus s'amoncellent dans les rues, les manifestants n'hésitent pas à en faire des feux. - Credit:LAURE BOYER / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le roi Charles III a choisi la France pour sa première visite d'État à l'étranger et doit arriver ce dimanche 26 mars dans la capitale. Jeudi, le gouvernement britannique a indiqué « ne pas être au courant d'un quelconque changement de plan » concernant le séjour, alors que la France est agitée par des conflits sociaux.

Au programme de la première journée : une cérémonie au pied de l'Arc de Triomphe, un discours au Sénat et un banquet d'État au château de Versailles. Tous ces déplacements ne sauront épargner au successeur d'Elizabeth II le constat de l'ampleur de la contestation contre la réforme des retraites en France : plus de 9 000 tonnes de déchets étaient encore accumulées dans les rues de Paris une semaine plus tôt.

La réquisition de 150 agents de la mairie de Paris – qui se charge notamment du ramassage des ordures dans les trois arrondissements autour de l'Arc de Triomphe – aura du mal à suffire : en une journée, seules 700 tonnes de déchets ont été traitées par les personnels mobilisés. Les éboueurs ont décidé de reconduire la grève pour une semaine supplémentaire, jusqu'au 27 mars, jour du départ du couple royal pour Bordeaux.

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