Visa pour l’image : un regard toujours avisé

Jamais Jean-François Leroy n’aurait imaginé que son ­festival de potes créé pour dorer le blason des photojournalistes, rarement mis en valeur à l’époque, aurait perduré dans le temps. Même son mentor et sponsor des débuts, Roger Thérond, patron mythique de Paris Match, l’avait prévenu en septembre 1989, au terme d’une ­première édition qui donnait déjà la part belle à des signatures de renom : « Ça m’a coûté 150 bâtons. Il n’y en aura pas deux. » ­Pourtant, plus de trois décennies plus tard, Visa pour l’image s’est imposé comme la grand-messe de rentrée de la presse internationale et a définitivement placé Perpignan – à l’instar de Dali – au centre d’un monde en perpétuelle mutation.

Focus sur les effets dévastateurs de l’activité humaine

Cette 35e édition ne déroge pas à la règle. Et suit le pouls et les émotions de son fondateur. Qui continue de poursuivre la course folle des actualités dont le festival a ­toujours voulu témoigner. Leroy est fier de ne pas en avoir loupé beaucoup, des talents confirmés ou émergents. De Joe Rosenthal à David Douglas Duncan en passant par Stanley Greene ou Alexandra Boulat – la liste est trop longue pour tous les énumérer –, les plus grands photoreporters s’y sont exposés.

Au couvent des Minimes, ancien bâtiment militaire sauvé des ruines par l’organisation et lieu incontournable de la manifestation, focus cette année sur les effets dévastateurs de l’activité humaine sur l’écologie avec les étonnants animaux de James Balog, photographi...


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