Violences faites aux femmes : l'UE adopte une première législation, mais qui exclut le viol

L’Union européenne a adopté mardi une législation européenne destinée à combattre les violences faites aux femmes. Il criminalise au niveau européen les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, le partage non consenti d’images intimes ou encore le cyberharcèlement. Il exclut cependant le viol, en raison d'un manque d'accord sur sa définition.

Les États membres de l'UE ont adopté mardi 7 mai la première législation européenne destinée à combattre les violences à l'égard des femmes, un texte qui exclut cependant le viol, faute d'accord sur une définition commune.

La directive a déjà obtenu le feu vert du Parlement européen en avril. Cette adoption formelle par le Conseil de l'UE (représentant les Vingt-Sept) est l'ultime étape législative.

Ce texte criminalise au niveau européen les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, le partage non consenti d'images intimes ou encore le cyberharcèlement. Il fixe des peines minimales allant d'un an à cinq ans de prison, en fonction du délit.

La directive prévoit des circonstances aggravantes - par exemple quand la victime est un enfant, ou une conjointe ou ex-conjointe -, qui entraînent des peines plus lourdes.

Elle vise aussi à faciliter le signalement des violences auprès des autorités compétentes.

Avec AFP


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