Vincent Bolloré : "Je ne suis jamais intervenu dans les contenus du groupe Canal+"
Le conseiller du président du directoire de Vivendi est auditionné ce mercredi 13 mars 2024 par la commission d'enquête parlementaire sur l'attribution des fréquences TNT.
Il dément tout interventionnisme. Ce mercredi 13 mars 2024, Vincent Bolloré est auditionné par la commission parlementaire concernant l'attribution des fréquences TNT afin d'évoquer son parcours à la tête du groupe Vivendi, comprenant notamment Canal+. Au cours de cet échange avec le député Quentin Bataillon et le rapporteur Aurélien Saintoul, le tycoon breton assure n'être jamais intervenu dans les programmes de ses chaînes.
"Aujourd'hui, les gens ont peur et s'en vont quand ils me voient"
Tout d'abord, il dément tout "micro-management" lors de son arrivée sur Canal+, expliquant avoir surtout été contraint de faire des économies. "La fermeture du clair, ça a été terrifiant. J'ai eu le droit à trois couvertures du 'Monde', avec l'arrêt des 'Guignols' et du 'Grand journal'. Quand on a arrêté le Festival de Cannes, c'était terrible. Mais je devais mettre le cap car je ne pouvais pas être renvoyé", souligne-t-il. Et de lâcher : "Quand vous arrêtez une grande fête, les gens ne vont pas dire que c'est la fin d'une fête, mais que vous êtes d'extrême-droite". "Je ne suis jamais intervenu dans les contenus de Canal. Nous avons 24 chaînes. Même un patron interventionniste n'est pas capable de faire ça, je ne l'ai pas fait", insiste-t-il.
Vincent Bolloré estime "inspirer la terreur à des gens" qu'il n'a "jamais vus" : "Aujourd'hui, les gens ont peur et s'en vont quand ils me voient. C'est une...
À lire aussi
Carine Fouteau succède à Edwy Plenel et prend la direction de "Médiapart"
"J'ai refusé toutes les invitations " : Nagui réagit au passage du tueur en série "Le Grêlé" dans "Tout le monde veut prendre sa place"
Audiences Netflix : 48 heures après sa sortie, ce film de science-fiction ébouriffant s'impose au sommet du top et détrône "Code 8 : part II"