La vie quotidienne sous les bombes à Gaza
Dans la bande de Gaza, la vie quotidienne est devenue cauchemardesque, entre les bombes et le blocus d'Israël.
Les Gazaouis doivent faire la queue pendant des heures pour de la nourriture, au milieu d'ordures qui ne sont plus ramassées, faute de carburant.
Vendredi, les bombardements ont été d'une ampleur inédite dans le Nord de la bande de Gaza. Selon le Hamas, des centaines de bâtiments ont été détruits. Le Haut représentant de l'Europe pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, déplore la mort de trop nombreux civils, y compris d'enfants, et une opération militaire contraire aux lois humanitaires.
L'ONU s'inquiète aussi : son secrétaire général a déploré samedi une "escalade sans précédent" et demandé à nouveau un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".
Plus de 2 millions d'habitants manquent d'eau, de nourriture, d'électricité et ne peuvent plus communiquer ou utiliser internet.
D'après l'armée israélienne, ses soldats opéraient toujours au sol dans la bande de Gaza samedi soir. Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a lui affirmé que la guerre contre le Hamas était "entrée dans une nouvelle phase", trois semaines après le début d'une guerre déclenchée par l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.