La vie sur notre planète : ce documentaire Netflix de Spielberg encore plus impressionnant que Jurassic Park
Raconter l’histoire de la vie sur Terre. Voilà l’objectif du nouveau documentaire de Steven Spielberg, « La vie sur notre planète », narré par Morgan Freeman et disponible depuis le 25 octobre sur Netflix. Au travers de huit épisodes d’une cinquantaine de minutes, le spectateur va découvrir les animaux qui ont sillonné la Terre avant nous à différentes époques.
Plus précisément, chaque épisode revient sur une dynastie, un règne animal en particulier. La plus connue est bien évidemment celle des dinosaures, thème déjà abordé par le réalisateur dans le classique du cinéma qu’est Jurassic Park. Mais les animaux du passé, ce n’est pas que cela... Avant et après eux, il y a eu de nombreuses espèces, sur terre comme en mer, et certains sont tout aussi impressionnants, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête cet article.
Des animaux aussi étranges que spectaculaires
Dans les premiers épisodes, on assiste ainsi aux débuts de la vie dans les océans, avec il y a environ 450-500 millions d’années des animaux comme l’anomalocaris ou « étrange crevette », un alien prédateur mi-raie manta mi-crevette donc, se situant en haut de la chaîne alimentaire. À cette époque ce sont les arthropodes qui dominaient les zones habitées de la planète.
Les dynasties se sont ensuite enchaînées. Les amphibiens, grâce à leur colonne vertébrale et leurs quatre jambes ont pu découvrir la terre ferme. Mais ils n’ont pas pu s’étendre, étant dépendant de la vie aquatique. Ils ont alors laissé le champ libre aux reptiles comme le stucosaure, un lézard blindé sous stéroïdes, qui se sont développés un peu partout sur la Pangée (le seul continent de l’époque).
Au même moment, les ancêtres des mammifères ont pointé le bout de leur nez. Certains étaient particulièrement terrifiants comme les gorgonopsiens, mélange visuel entre un lion et un dragon de komodo.
Au fil de l’histoire (et des extinctions), les dinosaures ont émergé, puis disparu. Les habitats qu’ils ont laissés vacant ont permis de voir émerger la dynastie des mammifères. Mais l’un des prédateurs les plus dangereux de la période post-crétacé était un oiseau, le phorusrhacos. Ces deux mètres cinquante de haut, sa gigantesque tête et son goût pour la viande lui ont valu le surnom « d’oiseau terreur ».
Des effets spéciaux toujours plus réalistes
Au-delà de toutes ces espèces à découvrir (soixante-cinq au total), dont certains sont d’apparence très oubliables mais constituent un point clé de l’évolution, cette série met en avant les avancés technologiques récents. Les animaux disparus ont été réalisés en images de synthèse par l’entreprise Industrial Light & Magic, fondée par Georges Lucas et ayant réalisé entre autres les dinosaures en 3D de Jurassic Park.
Pour un rendu le plus naturel possible, ce documentaire, comme le très réussi Préhistoric Planet sur Apple TV, a incorporé les animaux disparus dans des habitats naturels du présent. Les producteurs ont donc ratissé la planète à la recherche de paysages pouvant correspondre à ceux d’il y a plusieurs centaines de millions d’années.
Ils ont également dû retirer toute trace de modernité...à commencer par l’herbe. Elle « s’est uniquement imposée sur terre il y a environ 30 millions d’années, donc cela signifie que nous avons dû faire beaucoup de jardinage », se souvient Dan Tapster, qui présente le documentaire.
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