« Ma vie face au cancer » : le récit posthume de la journaliste Clémentine Lecalot-Vergnaud

« Si j’ai pu aider au moins une personne avec ce podcast, moi je suis mille fois heureuse [...] d’être dans l’agir, d’être là pour les autres. C’était vraiment, je crois, l’expérience à faire dans cette maladie, l’expérience d’une vie », confie Clémentine Lecalot-Vergnaud dans son podcast.  - Credit:
« Si j’ai pu aider au moins une personne avec ce podcast, moi je suis mille fois heureuse [...] d’être dans l’agir, d’être là pour les autres. C’était vraiment, je crois, l’expérience à faire dans cette maladie, l’expérience d’une vie », confie Clémentine Lecalot-Vergnaud dans son podcast. - Credit:

Sa mort, survenue à 31 ans, le 23 décembre dernier, a ému les centaines de milliers d'auditeurs qui avaient écouté son témoignage. La journaliste de France Info Clémentine Lecalot-Vergnaud, qui souffrait d'un cancer des voies biliaires rare et très agressif – le cholangiocarcinome –, détecté un an et demi plus tôt, livrait en juin 2023 un récit sensible et percutant, dans un podcast de dix épisodes, racontant son combat contre la maladie.

Intitulé « Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine », il rencontrait un succès d'audience inattendu pour la jeune femme, qui se disait soucieuse de « laisser une trace », et d'« être utile à tous » : « J'ai bien conscience qu'aller vers ce sujet, encore tabou, demande un effort, mais il est important d'en parler, de le rendre visible », confiait-elle alors dans nos colonnes.

« Clémentine n'a jamais prétendu à un témoignage universel, mais il se trouve qu'elle a parlé à beaucoup, malades ou non… », commente aujourd'hui Samuel Aslanoff, rédacteur en chef à France Info et coproducteur du podcast. Certains auditeurs lui confiaient se « sentir compris », d'autres, « parce qu'elle levait le voile sur ce qui sépare les malades de ceux qui ne le sont pas », savoir « mieux réagir face à la souffrance d'un proche ».

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Aussi la jeune femme tenait-elle à offrir une suite à son témoignage. « Et il ne fallait pas attendre… », confie pudiquement son collègue. R [...] Lire la suite