Volkswagen dans la tourmente

Le constructeur allemand a reconnu avoir triché sur des tests antipollution de 500 000 voitures diesel vendues aux Etats-Unis entre 2009 et 2015. Une enquête pénale a été ouverte selon les médias américains et d’autres marques seraient dans la ligne de mire. Alors que l’action a dévissé de 17,14 % hier à Francfort, le pdg de la filiale américaine a fait son mea culpa dans des termes inhabituels pour un chef d’entreprise. “Soyons clairs, nous avons été malhonnêtes avec l’Agence fédérale de l’environnement et les autorités de Californie et devant vous, comme on le dit en allemand, nous avons totalement merdé”, affirme Michael Horn. Et selon l’ONG qui a fait éclater le scandale, l’International Council on Clean Transportation, il n’est “pas exclu” que Volkswagen ait eu recours aux mêmes techniques de dissimulation en Europe. Berlin a ordonné des “tests approfondis” sur certains modèles. La Corée du Sud a aussi convoqué des représentants du numéro 1 mondial des ventes automobiles. Cette crise pourrait coûter cher. Outre une image atteinte, l’amende pourrait monter jusqu‘à 16 milliards d’euros (18 milliards de dollars) aux Etats-Unis. Michel Sapin réclame “une enquête au niveau européen” après le scandale #Volkswagen http://t.co/BnlCl53VYh— francetv info (@francetvinfo) 22 Septembre 2015 Fraude dans les tests antipollution : Séoul convoque les responsables de #Volkswagen http://t.co/F7OV0qYi9W— francetv info (@francetvinfo) 22 Septembre 2015  Cours de l’action #Volkswagen à la Bourse de Francfort entre 18 et 21 septembre (infographic Financial Times) pic.twitter.com/NzsExUMJy2— Gilles Klein (@GillesKLEIN) 22 Septembre 2015