Venezuela : le président ordonne des exercices militaires pour “se tenir prêt à tout scénario”

Non à l‘état d’urgence économique, oui au référendum révocatoire pour mettre un terme au mandat de Nicolas Maduro. C‘étaient les revendications principales des milliers de Vénézueliens réunis samedi dans les rues de Caracas à l’appel de l’opposition. Ils ont dit tout le mal qu’ils pensent de ce président très impopulaire qui a décidé vendredi de prolonger le régime d’exception économique de deux mois. “Le Venezuela est une bombe qui peut exploser à tout moment; a lancé Henrique Capriles, un dirigeant de l’opposition. Nous ne voulons pas qu’elle explose et c’est pourquoi nous appelons chacun à se mobiliser en faveur d’un référendum révocatoire en 2016.” It’s grim in Venezuela: drought, shortages, dirty water, so how are they still happy?  https://t.co/QBnADO0sS8 pic.twitter.com/blUmVgrgvx— BBC World Service (@bbcworldservice) May 15, 2016 Les partisans de Nicolas Maduro se sont aussi rassemblés ce samedi. Le président a ordonné la saisie des usines “paralysées par la bourgeoisie” selon lui et il a dénoncé les complots qui se trament contre lui au Venezuela mais aussi, selon lui, aux Etats-Unis. “Samedi prochain, j’ai appelé les forces armées et la réserve à participer à des exercices militaires nationaux pour nous préparer à tout scénario parce que cette terre est sacrée et que nous devons nous assurer qu’elle est respectée” a-t-il lancé à ses soutiens. Depuis mars, les services publics ne sont plus ouverts que trois jours par semaine, officiellement pour économiser de l‘énergie. Le Venezuela est touché de plein fouet par la chute des cours du brut. Même si les étals des magasins sont pour partie vides, ils restent la cible des pilleurs. It’s grim in Venezuela: drought, shortages, dirty water, so how are they still happy?  https://t.co/QBnADO0sS8 pic.twitter.com/blUmVgrgvx— BBC World Service (@bbcworldservice) May 15, 2016