Manal Issa n'a "Peur de rien"

Révélation de «Peur de rien» de la réalisatrice libanaise Danielle Arbid («Dans les champs de bataille»), la jeune Manal Issa ne s'imaginait pas star de cinéma, elle, la jeune fille sensible qui connaît mieux les jeux vidéos que les films de François Truffaut. Troublante de naturel dans ce film autobiographique qui suit les destinées sentimentales d'une immigrée libanaise dans le Paris étudiante des années 80, une grande carrière s'offre pourtant à elle, même si elle n'a suivi aucun cours de comédie et qu'elle n'aspire pas à suivre les pas d'Adèle Exarchopoulos, dernière comète à avoir traversé le ciel du cinéma français.

La jeune femme que l'on retrouvera prochainement et peut-être lors du prochain Festival de Cannes, dans «Paris est une fête» de Bertrand Bonello, garde néanmoins les pieds sur terre. Retournée au Liban après ces deux expériences, elle ne s'imagine pas encore tout en haut de l'affiche, et préfère retourner à ses consoles de jeu qu'arpenter les castings de la capitale.

Rencontre avec une jeune fille au charme fou quand elle vous regarde avec de grands yeux noirs.


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