Deuil national au Liban et discours attendu du chef du Hezbollah

La journée a été décrétée deuil national au Liban, au lendemain de l’attentat à la fourgonnette piégée qui a fait au moins 22 morts et 325 blessés dans un quartier de la banlieue sud de la capitale, Beyrouth. Un bilan provisoire car des personnes sont encore portées disparues. L’attaque visait explicitement le mouvement Hezbollah. Elle a été revendiquée dans une vidéo sur Internet par un groupuscule sunnite inconnu, “Les compagnies d’Aïcha oum el-Mou’minine” (du nom de l‘épouse favorite de Mahomet), se réclamant de l’opposition au régime syrien. Un homme cagoulé entouré de deux autres hommes armés a ainsi accusé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui soutient le président syrien Bachar al-Assad, d‘être un agent de l’Iran et d’Israël. Et il l’a menacé d’autres attentats. Hassan Nasrallah doit s’exprimer publiquement vendredi lors d’une cérémonie qui avait été programmée avant l’attentat. Cette manifestation devait, à l’origine, commémorer la fin de la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Isrraël. Elle prend évidemment maintenant un tour très différent.