Vidéo. Au Honduras, l’élection du président du Parlement vire au pugilat

Ce 21 janvier, on élisait le président provisoire du Congrès, au Honduras. Mais, contrairement à ce qui était prévu, tous les députés du parti présidentiel n’ont pas suivi la consigne : vingt d’entre eux ont décidé de soutenir un membre dissident du parti, et la séance a pris des airs de foire d’empoigne.

“La présidente Xiomara Castro n’a pas encore pris ses fonctions, au Honduras, que, déjà, elle fait face à sa première crise politique”, résume le site El País América.

À lire aussi: Présidentielle. Avec Xiomara Castro, un parfum de revanche pour la gauche hondurienne

Ce vendredi 21 janvier, alors que le Parlement devait élire son président provisoire, Liberté et refondation (Libre), le parti de Castro, avait prévu de faire bloc derrière le candidat Luís Redondo. Coup de théâtre : vingt de ses députés ont fait défection et choisi de soutenir “Jorge Cálix, un dissident de Libre”, qui a remporté le suffrage grâce aux voix de l’opposition de droite, explique le site situé à Mexico.

La tension est montée et certains députés se sont hissés jusqu’au pupitre, où ils ont commencé à se donner des coups, tandis que, depuis les sièges, on lançait de l’eau. ‘Traîtres ! Traîtres !’ criaient les élus de Libre.”

Xiomara Castro a également dénoncé une “trahison”, sur son compte Twitter, et annoncé l’exclusion de 18 députés dans la foulée. La désignation de la présidence du Parlement ne sera cependant définitive que le 23 janvier, indique encore El País. Soit quatre jours avant que Castro ne prenne officiellement ses fonctions de présidente.

Première femme élue à la tête du Honduras, elle est également l’épouse de l’ancien président Manuel Zelaya, chassé par un coup d’État en 2009. La candidate de gauche s’est appuyée, lors des élections du 28 novembre,

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :