Vidéosurveillance algorithmique aux JO de Paris 2024 : un pas de plus vers le contrôle de la population

Alors que Paris s’apprête à accueillir les Jeux olympiques le 26 juillet, trois lettres font parler d’elles : VSA, pour vidéosurveillance algorithmique. Plébiscité par les forces de l’ordre, dénoncé par les défenseurs des libertés, ce système permet d’analyser des milliers d’images en simultané pour repérer en direct un comportement ou un objet suspects. Son usage a été autorisé par l’article 7 de la loi sur les JO, adopté par les députés le 23 mars 2023. Mais bien avant d’utiliser l’IA, la population a été surveillée pour limiter la délinquance ou déjouer les tentatives de déstabilisation du pouvoir. Car si les méthodes ont changé, le fliquage ne date pas d’hier

Sous la République romaine, la compétition politique est féroce. "Les familles au pouvoir ou souhaitant y accéder se surveillent mutuellement grâce à leur propre réseau d’information, passant par leurs esclaves ou leurs clients", retrace Catherine Wolff, professeure émérite d’histoire romaine à l’université d’Avignon et autrice de Rome : éduquer et combattre, Un florilège en forme d’hommages (Éd. universitaires d’Avignon). L’espionnage change d’échelle à la fin du Ier siècle avant notre ère. Les routes sont de plus en plus nombreuses. En s’appuyant sur ce réseau, l’empereur Auguste lance le cursus publicus, un service postal pensé pour échanger des messages officiels. "Mais les messagers ne sont ni aveugles ni sourds. Sur le chemin, ils peuvent recueillir des informations", raconte Catherine Wolff. Cette base de l’espionnage (...)

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