"Une victoire pour la République": le RN Julien Odoul se réjouit de la victoire de la dissidente PS face à LFI en Ariège
L'élection de la dissidente socialiste Martine Froger lors d'une élection législative partielle en Ariège face à la députée sortante Nupes/LFI Bénédicte Taurine met en lumière les divisions à gauche, mais fait-elle le bonheur de l'extrême droite? Après avoir reçu les "félicitations républicaines" de plusieurs ministres et figures du camp présidentiel, Martine Froger a eu le soutien de Julien Odoul, député Rassemblement national, ce dimanche soir sur Twitter.
"Bravo aux électeurs de l’Ariège, qui après avoir éliminé la candidate de Macron au 1er tour, ont dégagé la candidate de l’extrême gauche qui a fait le jeu du pouvoir en empêchant le vote sur la Réforme des retraites. Une députée LFI en moins, c’est une victoire pour la République!" écrit le député d'extrême droite.
Réaction quasi immédiate d'Olivier Faure, Premier secrétaire du PS: "Le RN a parfaitement compris que sa dédiabolisation passe par la diabolisation du rassemblement de la gauche et des écologistes."
"Une victoire pour la République!"
Le leader des socialistes avait appelé, dès le soir du premier tour, au retrait de Martine Froger au bénéfice de Bénédicte Taurine, estimant que "les duels à gauche ne peuvent être arbitrés par la droite et l'extrême droite."
Sauf que, au sein du Parti socialiste, de nombreuses figures, comme Nicolas Mayer Rossignol et la présidente de la région Occitanie Carole Delga soutenaient la dissidente face à la candidate insoumise.
Pourtant arrivée en tête au premier tour avec 31,18% des voix, cette dernière, officiellement appuyée par l'union de gauche (LFI, EELV, PS et PCF) n'a obtenu que 7776 (39,81% des voix), dans un 2e tour à la participation limitée (38%).
Élue à plus de 60%, Martine Froger a affirmé dans un tweet que sa victoire est celle "de la gauche réelle et républicaine face aux dérives populistes de l'extrême gauche."