Victime du tourisme de croisière, cette ville d'Alaska impose un quota de plaisanciers

Depuis la pandémie de Covid, l'industrie des croisières est en plein essor. | Igor Starkov via Pexels
Depuis la pandémie de Covid, l'industrie des croisières est en plein essor. | Igor Starkov via Pexels

Victime depuis plusieurs années d'un tourisme de masse, Juneau, la capitale de l'état d'Alaska, vient de limiter le nombre de passagers de bateaux de croisière autorisés à débarquer sur son sol, relate The Guardian.

Ancienne ville de la ruée vers l'or située près d'un imposant glacier et véritable repère de baleines à bosse, Juneau est devenue la destination favorite des plaisanciers visitant l’Alaska. L'année dernière, la ville de 32.000 habitants a accueilli plus de 1,65 million de croisiéristes.

Une situation invivable

Un chiffre qui ne semble pas prêt de diminuer: depuis la pandémie de Covid, l'industrie des croisières est en plein essor. Les navires fraîchement construits de plus en plus grands : certains peuvent transporter jusqu'à 6.000 passagers. Pourtant, les professionnels du secteur affirment que la capacité maximale des bateaux pourrait encore augmenter à l'avenir.

Si le boost pour l'économie locale est indéniable, les riverains n'en restent pas moins dérangés. Nuisance sonores, encombrement des rues et des sentiers de randonnée, dégradation de l'environnement : certains locaux en ont plus que ras-le-bol de leurs visiteurs.

Pour les contenter et promouvoir un tourisme plus durable, la ville a conclu la semaine dernière un accord avec l'Association internationale des compagnies de croisière en Alaska. Ce dernier limite le nombre d'arrivées quotidiennes de croisiéristes à 16.000 du dimanche au vendredi, et l'abaisse à 12.000 le samedi.

Référendum pour des «samedis sans navires»

Alexandra Pierce, responsable du tourisme à Juneau, explique: «Juneau n'a pas les infrastructures suffisantes pour accueillir autant de bateaux de croisière, nous avons donc fixé un nombre limité de passagers journaliers afin d'alléger les jours les plus chargés». Elle poursuit: «Le tourisme de croisière est important pour nos économies locales et régionales : nous devons trouver un…

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