« Vice-Versa 2 » au cinéma : Mélanie Laurent, Marilou Berry et Dorothée Pousséo nous parlent de leur adolescence

CINÉMA - L’adolescence n’a pas été évidente pour tout le monde. Et ce n’est certainement pas le cas de Marilou Berry qui est à l’affiche de Vice-Versa 2, nouveau film des studios Pixar réalisé par Kelsey Mann. Comme vous pouvez le voir dans l’interview vidéo en tête d’article, les comédiennes Marilou Berry, Mélanie Laurent et Dorothée Poussée se confient sur leur adolescence et nous parlent de cette période.

Dans cette suite de Vice-Versa sortie en salles 9 ans plus tôt, on retrouve la jeune Riley qui, cette fois-ci, est devenue une adolescente. Cette arrivée dans la puberté n’est pas anodine car, avec les hormones, viennent aussi de nouvelles émotions avec lesquelles Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût doivent cohabiter.

Parmi les quatre nouvelles émotions, Dorothée Pousséo joue Anxiété. La comédienne de doublage, notamment connue pour être la voix française de Margot Robbie, assure avoir « plutôt bien vécu » son adolescence. « Forcément, j’ai eu des moments de doute, d’énervement ou d’incompréhension mais ces sentiments n’étaient pas trop exacerbés », raconte-t-elle. « Par rapport à certains de mes copains, ça s’est plutôt bien passé. Après, j’avais des parents qui n’étaient jamais là donc je n’avais pas trop de confrontations ».

« J’ai vraiment fait le cliché de l’adolescence »

Du côté de Marilou Berry, qui interprète Tristesse dans le film, la situation n’était pas exactement la même. « J’ai vraiment fait le cliché de l’adolescence, mais en même temps, je pense que j’en ai vraiment eu besoin parce que j’étais très à vif et très mono émotion, c’est-à-dire que les émotions m’habitaient mais une par une et c’est fatigant », se souvient-elle en rigolant. « Ça a été un grand chaos après une explosion ».

Mais l’actrice de 41 ans ne voit pas d’un mauvais œil le désordre de la puberté. « Ça permet de bien ranger, se dire : “OK, j’ai tout explosé donc maintenant on va reprendre sur des bonnes bases” (…). On peut faire un tri et commencer à se fabriquer à travers nos rapports, à travers nos valeurs. Celles qu’on nous a données, celles qu’on ne nous a pas données, celles qui nous manquent, celles qu’on va aller chercher », explique Marilou Berry.

« Je crois que l’adolescence c’est la mort de la petite enfance », ajoute de manière plus générale Mélanie Laurent qui retourne dans la peau de Dégoût pour cette suite. Pour illustrer ses propos, la comédienne prend Riley comme exemple. « Dans le premier film, elle a une enfance très heureuse, très choyée, avec beaucoup d’amour de ses parents (...). Cette montée d’hormones à l’adolescence vient tuer cette petite fille naïve », précise-t-elle.

Devenir adulte en traversant une tempête d’émotions

Les trois actrices perçoivent la puberté comme une phase de confusion émotionnelle qui guide vers la maturité. Marilou Berry y voit un moyen d’« explorer toutes ces choses qui font partie de nous pour pouvoir retrouver un équilibre ». Puis, « quand on raccorde la petite enfance avec l’âge adulte et qu’on fait la paix, il y a des chances que ça se passe plutôt bien », poursuit Mélanie Laurent. « Et rajouter parfois un peu d’insouciance à l’âge adulte rend la vie plus légère », conseille Dorothée Pousséo.

Marilou Berry, Mélanie Laurent et Dorothée Pousséo ne sont pas les seules à donner de la voix dans Vice-Versa 2. Du premier film, on retrouve également les voix de Charlotte Le Bon, Gilles Lellouche et Pierre Niney dans les rôles respectifs de Joie, Colère et Peur.

Anxiété ne débarque pas seule dans le quartier cérébral. Elle arrive avec Envie, jouée par Kaycie Chase, Embarras, interprété par Maxime Hoareau, ainsi qu’Ennui. Adèle Exarchopoulos prête sa voix à Ennui, aussi bien en français qu’en anglais. Vice-Versa 2 est disponible au cinéma depuis mercredi 19 juin.

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