"Je veux appuyer sur l'accélérateur": ce qu'a dit Gabriel Attal aux députés de la majorité

Devant les parlementaires de la majorité, le nouveau Premier ministre a plaidé pour des "mesures fortes", faisant part de sa détermination à agir.

"Si le président m'a nommé, ce n'est pas pour mettre le pied sur le frein ou le pays sur pause". Une semaine après son arrivée à Matignon, Gabriel Attal s'est dit déterminé à "poursuivre sur ce chemin de l'action et du courage" ce mardi 16 janvier lors de la réunion de l'intergroupe de la majorité, d'après des propos rapportés par des participants. Une prise de parole à l'issue de laquelle le Premier ministre a été ovationné.

Devant les parlementaires, le nouveau chef du gouvernement a d'abord fait part de son "émotion exceptionnelle", ajoutant: "Je suis l'un des vôtres. Tout a commencé avec vous." Avant d'attribuer ses mérites à Emmanuel Macron et à la majorité auxquels il "doit tout".

"Appuyer sur l'accélérateur"

Gabriel Attal a reconnu un "contexte politique tendu", tout en affichant sa détermination à agir: "Je veux appuyer sur l'accélérateur avec des mesures fortes". "On ne peut pas plaire à tout le monde", a-t-il déclaré, appelant à "assumer des décisions courageuses".

"Arrêtons de subir et de laisser l'opposition expliquer qu'elle serait plus ambitieuse que nous", a également plaidé le macroniste de 34 ans.

Gabriel Attal a ensuite déroulé les sujets qu'il souhaite porter en priorité. L'école, d'abord. "Ce n'est pas parce que j'ai quitté le ministère de l'Éducation nationale que l'éducation nationale m'a quitté", a dit l'ancien patron de la rue de Grenelle, auquel Amélie Oudéa-Castéra a succédé à ce poste.

Il a enjoint ses troupes a "assumer" une "politique d'exigence et d'excellence" en la matière pour répondre notamment à "la crise du métier d'enseignant" ou à "la gestion des absents".

S'agissant de la sécurité, "si le crédit par les Français d'une action efficace était lié au nombre de (postes) de policiers créés, on serait les plus crédibles", a estimé le Premier ministre. Et d'évoquer le "mot d'autorité", qui a "un sens dans les familles" ou la "perte de civisme dont parlent beaucoup les Français".

Article original publié sur BFMTV.com

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