Versailles, Arc de Triomphe, Élysée... Les images fortes de la visite du roi Charles III en France

Versailles, Arc de Triomphe, Élysée... Les images fortes de la visite du roi Charles III en France

"Bienvenue votre majesté!" Ce mercredi, le souverain britannique a entamé sa première visite d'État en France pour célébrer la relance de l'amitié franco-britannique après les turbulences du Brexit.

Accueillis comme il se doit par Élisabeth Borne, puis Emmanuel Macron, Charles III et la reine consort Camilla ont passé une première journée symbolique à Paris avec, en point d'orgue, un dîner d'État à Versailles où la présidence française a mis les petits plats dans les grands.

• Attendus par Élisabeth Borne et une Bentley à Orly

En début d'après-midi, le roi Charles et la reine consort Camilla, respectivement 74 et 76 ans, ont décollé de Balmoral, en Écosse, où le nouveau souverain britannique séjournait depuis le mois d'août. À 14 heures, l'avion royal a atterri à l'aéroport d'Orly. Sur place, le couple était attendu par la Première ministre Élisabeth Borne.

Après les saluts protocolaires, les trois personnalités ont marché sur un tapis rouge au bout duquel attendait une Bentley "Royal State Limousine", utilisée pour la première fois en 2002 lors du jubilé d'or d'Elizabeth II.

• Charles III ravive la flamme du Soldat inconnu et descend les Champs-Élysées

Le véhicule produit à seulement deux exemplaires a ensuite conduit Charles et Camilla vers l'Arc de triomphe, en haut de l'avenue des Champs-Élysées. C'est là-bas que se trouvaient Emmanuel et Brigitte Macron.

Un échange de poignées de main et une main dans le dos plus tard, le fils d'Elizabeth II a passé en revue les corps d'armée, écouté les hymnes britannique et français, et ravivé la flamme du Soldat inconnu.

Le président de la République et le roi ont ensuite descendu les Champs-Élysées à bord d'une DS7 devant une foule de fans monarchistes et de badauds amassée derrière des barrières.

• Réunion informelle à l'Élysée et rapide bain de foule

Quelques centaines de mètres plus loin, les deux chefs d'État sont arrivés à l'Élysée pour s'y entretenir informellement durant une heure. Leurs compagnes respectives ont quant à elles quitté le palais une trentaine de minutes après y être rentrées.

Un peu avant 17 heures, Charles III et Emmanuel Macron ont quitté l'Élysée pour se rendre à pied à l'ambassade du Royaume-Uni, elle aussi dans la rue du Faubourg Saint-Honoré.

Sur le trajet, les deux hommes ont salué le public. Quelques badauds venus applaudir le roi ont lancé des "vive le roi" enthousiastes, mais le souverain ne s'est arrêté que furtivement pour en saluer quelques-uns.

Pour commémorer cette visite, un chêne a été planté dans les jardins de l'ambassade britannique.

• Une arrivée royale et coordonnée à Versailles

Aux alentours de 20 heures, le convoi royal est arrivé dans la cour du château de Versailles. Les deux chefs d'État, habillés d'un costume noir avec nœud papillon, ont posé devant les photographes, aux côtés de leurs compagnes. Camilla portait une robe bleue, sans diadem, de chez Dior, tandis que Brigitte Macron était vêtue d'une robe Louis Vitton, aussi bleue.

• Emmanuel Macron salue un "signe d'amitié" et rend hommage à Elizabeth II

Avant le début du fastueux dîner d'État, Emmanuel Macron a été le premier à prendre la parole afin de porter un toast à cette visite qu'il voit comme "un signe d'amitié et de confiance que nous mesurons à sa juste valeur".

Au cours de cette courte prise de parole, le président français n'a pas oublié de rendre un hommage à la mère de Charles III, morte l'an dernier, "qui exerça sa mission avec un dévouement constant".

"Vous savez quelle affection le peuple français a porté à la reine Elizabeth II", a déclaré Emmanuel Macorn devant le roi.

• Le discours politique de Charles III, "ravi" d'être là

"Ravi" d'être parmi les convives du dîner, Charles III a lui pressé la France et le Royaume-Uni de "revigorer leur amitié".

"Il nous incombe à tous de revigorer notre amitié pour qu'elle soit à la hauteur des défis de ce 21e siècle", a-t-il lancé.

Il a lui aussi évoqué sa mère, rappelant qu'elle avait "la plus grande affection pour la France".

Article original publié sur BFMTV.com