Je verrai toujours vos visages (Canal+) - Adèle Exarchopoulos : "J'avais peur de ne pas savoir retranscrire la réalité de victime"

Vous dites aimer les castings, parce qu’ils prouvent que l’on ne vous choisit pas pour votre notoriété. Était-ce le cas pour ce film ?

Adèle Exarchopoulos : Non. Mais ce n’est pas juste pour cette raison : le casting, c’est un moment de rencontre important. Mais là, j’étais très contente, parce que j’avais vu Pupille, le précédent film de Jeanne Herry (sorti en 2018), et je n’avais donc aucun doute sur le fait de vouloir vouloir travailler avec elle. À travers le scénario, j’ai découvert le principe de la justice restaurative, grand espoir en l’humanité, et magnifique terrain de jeu de cinéma.

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Quelle appréhension avez-vous, face à ce rôle tout en sensibilité ?

De ne pas être à la hauteur de la lumière de Chloé. De ne pas savoir retranscrire sa réalité de victime. Les récits me faisaient peur. Je me disais : comment vais-je réussir à faire vivre tout ce que cette fille a vécu, à travers une médiation en face à face ?

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Avez-vous déjà songé à animer des cours de comédie en milieu carcéral ?

Je l’ai fait pour un rôle : à Fleury- Mérogis, pendant six mois, avant de tourner Éperdument, de Pierre Godeau (2016). J’ai adoré. J’ai découvert l’exact opposé de tous les fantasmes que l’on peut avoir sur la prison. C’était hyper enrichissant humainement. Je le referai.

Vous êtes dans la saison 3 du jeu LOL : qui rit, sort !, sur Prime Video, avec quelques-uns de vos amis (Leïla Bekhti, Jonathan Cohen…). Être payé pour se marrer entre potes, c’est un peu abusé, non ?

Oui, même si l’on joue pour une association. Quand on a des privilèges, on se le dit, dans pas mal de situations… Je ...

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