"Il est venu et m'a attrapée comme ça", quand Jenni Hermoso semblait s’amuser (à chaud) du baiser de Rubiales

"Il est venu et m'a attrapée comme ça", quand Jenni Hermoso semblait s’amuser (à chaud) du baiser de Rubiales

Les images ont largement été relayées par les défenseurs de Luis Rubiales, mardi soir. Sur une vidéo sûrement filmée depuis le téléphone d'un membre du staff ou d'une joueuse de la sélection espagnole, tout juste auréolée d'un titre de championne du monde le 20 août dernier, on peut voir Jenni Hermoso tout sourire.

Quelques temps après le baiser volé du président de la Fédération espagnole à la joueuse, cette dernière, probablement pas encore consciente de la déflagration médiatique qu'aura la séquence de ce baiser forcé, apparaît dans le bus de sa sélection.

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A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST

Hermoso, bouteille de champagne à la main pour célébrer avec ses coéquipières son titre mondial, montre avec amusement une double image sur son téléphone. "Comme Iker et Sara", entend-on alors que la joueuse dévoile la photo d'elle en train d'être embrassée par Rubiales, à côté du célèbre baiser entre Iker Casillas et sa compagne de l'époque Sara Carbonero, après la finale de la Coupe du monde masculine 2010.

Rubiales acclamé en montant dans le car des joueuses

"Oh mon dieu", réalise à peine Jenni Hermoso, qui explique alors à ses coéquipières: "Vous ne l'avez pas vu? Excité (sous le coup de l'émotion), il est venu et m'a attrapée comme ça", mime-t-elle. Dans la suite de la séquence, visiblement quelques minutes plus tard, on voit les joueuses espagnoles s'amuser de la situation et crier: "Bisou! Bisou! Bisou", avant que Luis Rubiales ne pénètre dans le car de la sélection, sous les acclamations de ces mêmes joueuses.

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Après l'énorme tollé provoqué par ce baiser volé, Jenni Hermoso avait publié un communiqué pour dénoncer le comportement de Rubiales. L'attaquante espagnole avait confirmé s'être sentie agressée par le président de sa Fédération. "Je me suis sentie vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif, machiste, déplacé et sans aucun consentement de ma part, a insisté la joueuse de Pachuca dans sa prise de parole publique. Je n'ai tout simplement pas été respectée."

Au coeur d'un cyclone médiatique depuis, Luis Rubiales a été suspendu trois mois par la FIFA samedi, avant d'être également lâché par sa Fédération. L'instance s'est prononcée en faveur de sa démission "immédiate" lundi soir, affirmant que son comportement "inacceptable" avait causé "un préjudice grave à l'image du football espagnol".

Article original publié sur RMC Sport