Le vent souffle ? Portez le masque contre la Covid-19 !

Certains gestes barrières s’envolent progressivement. Le lavage systématique des mains à l’entrée et à la sortie des lieux publics intérieurs, la distanciation sociale… ou encore le port du masque dans les cafés, restaurants, musées, salles de concert et autres lieux publics clos. Et rares sont les personnes qui portent encore le masque à l’air libre.

Mais selon des chercheurs américains du Centers for Disease and Control Prevention, avec la propagation toujours active du variant Delta et l’arrivée de l’hiver, il serait pertinent de maintenir ce réflexe en extérieur. Notamment si le vent souffle !

Selon Amit Agrawal, principal auteur d’une étude sur le sujet, « les particules virales peuvent être transportées par le vent et circuler beaucoup plus rapidement entre les personnes ». Autre geste à adopter dans la vie en société, naturel pour certains mais pas forcément intégrés pour d’autres, « se tourner dans la direction opposée aux personnes en cas d’éternuement ou de toux ».

Modéliser l’éternuement

Avant de se prononcer sur ce point, l’équipe du Pr Agrawal a modélisé la dynamique des fluides d’une quinte de toux et d’éternuements sur un simulateur, en reproduisant les conditions de l’air intérieur et d’un environnement extérieur. Selon les résultats, « une brise légère de 5 km/h augmente la distanciation sociale de 20% pour se protéger du risque de contamination (90 cm à 1,80 m), en fonction de la puissance de la toux. De 9 à 11 km/h, le risque de propagation du virus augmente avec la distance et la durée de la quinte de toux. »