Vendée - Arctique - Les Sables d’Olonne : Dernière bataille avant le Vendée Globe

Samedi 4 juillet, 20 skippeurs de la classe IMOCA partiront à l’assaut de la Vendée – Arctique - Les Sables d’Olonne. Une course essentielle dans la préparation du prochain Vendée Globe. Ce triangle en Atlantique Nord de 3556 milles nautiques emmènera la flotte jusqu’aux abords du cercle arctique.

Une fois la ligne de départ coupée, les 20 solitaires s’engageront vers le soleil de minuit. 62° Nord, entre le sud de l’Islande et la pointe méridionale du Groenland, en mer d’Irminger. Une course au parcours inédit et exigeant. « Nous allons rarement aussi Nord, explique Jacques Caraës, directeur de course. Techniquement et sportivement parlant, ce tracé aura beaucoup d’intérêt. Les conditions météo seront variées et fortes. Puis, la façon dont les dépressions grossissent et dont la mer se comporte dans le nord sont similaires à ce que l’on retrouve dans l’Atlantique Sud. Finalement, un des endroits les plus compliqués du Vendée Globe. » Ils redescendront ensuite au large des Açores, avant de regagner les Sables d’Olonne.

Bande-annonce : le teaser de la course

La crise sanitaire a chamboulé une partie du circuit « IMOCA Global Series ». Les organisateurs ont dû se réinventer. Cette première édition remplace la Transat New York – Vendée - Les Sables, qui devait être le dernier rendez-vous des skippeurs avant leur tour du monde, le 8 novembre prochain. « L’Everest des mers », surnom donné au Vendée Globe, est la plus mythique des courses au large. « Elle a lieu une fois tous les quatre ans, détaille Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA. Nous ne pouvons pas faire un tour d’entrainement pour vérifier que les marins sont prêts. Alors, nous varions les courses afin de les envoyer dans différents systèmes météo. » À l’inédit s’ajoute une dimension historique. Car la direction de la course a souhaité un point de passage à proximité du cercle polaire, avant d’envoyer les concurrents glisser sous les cinquantièmes hurlants. Les navigateurs tutoieront les deux pôles en à peine cinq mois.

Pas un simple galop d’essai(...)


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