Que vaut « La Fièvre », la nouvelle série de Canal+ ?

Nina Meurisse est à l'affiche de La Fièvre, la nouvelle création originale de Canal+, à partir du 18 mars.  - Credit:Canal+
Nina Meurisse est à l'affiche de La Fièvre, la nouvelle création originale de Canal+, à partir du 18 mars. - Credit:Canal+

À quoi ça tient un début de guerre civile en France en 2024 ? Parfois à un coup de tête, comme celui infligé par Fodé Thiam (Alassane Diong), star du club fictif du Racing Paris, à son entraîneur, lors de la soirée des récompenses de fin d'année du championnat de football. Un geste, violent, accompagné d'une insulte – « sale toubab » (« blanc » en wolof) – et la machine médiatique s'enclenche sur les réseaux sociaux d'abord, puis dans les médias et enfin dans l'opinion publique.

Le président du club, François Marens (Benjamin Biolay), sent très vite la tempête poindre le bout de son nez et fait appel à Kairos, une boîte de com spécialisée dans la gestion de ce genre de catastrophe, façon Men in Black. « Une crise médiatique, c'est soixante-douze heures », promettent ces pros de la com aux pros du foot. Mais évidemment, rien ne se passe comme prévu.

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Une situation inflammable

Car dans l'équipe, Samuelle « Sam » Berger (excellente Nina Meurisse) – son père l'a nommée ainsi car il souhaitait un garçon – est aussi douée pour régler les problèmes des autres qu'elle ne l'est pas pour gérer sa propre vie. Sam n'est pas du tout de l'avis de son patron ; elle pense, à l'inverse, que ce qui se joue là est beaucoup plus inflammable qu'il n'y paraît…

La Fièvre, qui tire son titre d'un passage du Monde d'hier de Stefan Zweig, est la dernière création orig [...] Lire la suite