Du Vaucluse à l'Isère, les résultats et analyses dans douze départements

François Hollande à Tulle dimanche. La Corrèze est passée à droite.

Les analyses et reportages de nos correspondants après les résultats du second tour des départementales.

Le FN échoue à faire main basse sur l’Aisne

Echec pour le FN dans l’Aisne. Le parti de Marine Le Pen, qui ambitionnait de prendre les rênes de ce département, n’y sera pas parvenu. Selon les premières tendances, l’Aisne basculerait à droite, le FN serait même devancé par la gauche pour la deuxième place. Au total, les trois formations se tiennent dans un mouchoir de poche. Une seule certitude, ni le FN, ni la gauche, ni la droite ne disposent de la majorité absolue pour assurer le bon fonctionnement du conseil départemental. Après un premier tour qui avait vu le FN arriver en tête dans 15 des 21 cantons, avec une moyenne de 39% des suffrages, et décrocher deux élus, la formation d’extrême droite n’est pas parvenue à transformer l’essai. Franck Briffaut, maire frontiste de Villers-Cotterêts et responsable départemental, remporte sans triomphe son canton, alors qu’il devançait son adversaire de vingt points au premier tour.

Malgré tout, le parti frontiste fait une entrée en masse dans l’assemblée départementale. Dès 18 h 30, dans les salons de la préfecture de Laon, Yves Daudigny, le président socialiste sortant du conseil général, éliminé au soir du premier tour, appelait gauche et droite à s’unir au sein d’une majorité de gestion afin de «faire barrage au FN».

C.F.

La gauche conserve les Pyrénées-Orientales

Soulagés ! Les Pyrénées-Orientales (PO) restent à gauche in extremis avec neuf cantons dont six au PS et un au PCF, sur les 17 de la prochaine assemblée départementale. Le FN s’installe comme la deuxième force politique du département en nombre de voix devant l’UMP et l’UDI, même si le parti de Marine Le Pen rate sa percée à Perpignan, où il était pourtant donné gagnant dans 2 des 6 cantons de la capitale catalane. La droite sauve les meubles en gardant finalement sept cantons. «On a eu chaud. Avec près de 30% des électeurs ayant voté FN, il y a matière à (...)

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Un «échec sérieux» pour la majorité
Le remaniement pas si urgent
Les amis d'Aubry préparent l'après-départementales
A droite, Sarkozy récolte les lauriers
En direct - NKM: «Les Français veulent l'union de la droite et du centre»