Alpes-Maritimes : le couple de retraités a récupéré les clés de sa maison squattée, devenue "porcherie"

Henri et Marie-Thérèse Kaloustian ont finalement récupéré jeudi les clefs de leur maison de vacances dans les Alpes-Maritimes, occupée pendant plusieurs semaines par un couple de squatteurs.

L'«angoisse» se termine avec une issue heureuse pour les Kaloustian. Trois semaines après avoir constaté que sa maison de vacances à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) était squattée par une autre famille, le couple de retraités a finalement pu récupérer les clés jeudi. Fin août, Henri Kaloustian a remarqué que les serrures de sa résidence secondaire, acquise il y a 36 ans, avaient été changées. A l'intérieur de l'habitation, un couple de squatteurs et leurs enfants avaient élu domicile. En cas de squat d'une résidence secondaire, la loi est claire : après 48 heures d'occupation des lieux par les intrus, il n'est plus possible de les déloger par les forces de l'ordre et la justice doit intervenir. L'expulsion des occupants peut ensuite intervenir dans les deux mois suivant la décision d'expulsion rendue par le tribunal. Les propriétaires originaires de Lyon avaient donc débuté les démarches pour récupérer leur bien et expulser les intrus.

Une maison devenue "porcherie"

Lundi soir, les propriétaires ont finalement eu un espoir de pouvoir rentrer chez eux plus vite que prévu, après que le mari squatteur a été arrêté par la gendarmerie pour violences conjugales. L'épouse et leurs deux enfants, âgés de 7 mois et 1 an et demi, ont quitté depuis la maison dans la foulée. C'est donc face aux caméras de plusieurs médias jeudi qu'Henri Kaloustian a pu rentrer de nouveau dans sa maison. «Soulagé» face à ce retournement de situation, il a néanmoins déclaré son écoeurement au micro de France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur en découvrant l'intérieur «tellement sale» de sa demeure ressemblant selon lui à une «porcherie».

Quant aux intrus, la femme, enceinte, a été placée dans un foyer de femmes battues à Nice avec ses deux enfants.(...)


Lire la suite sur Paris Match