Vandalisme : que risque-t-on si on dégrade une oeuvre d'art au musée ?

“L’Origine du monde” de Gustave Courbet, “Les Tournesols” de Van-Gogh, ou encore “La Jeune Fille à la Perle” de Vermeer, toutes ses peintures ont un point en commun. Elles ont été dégradées par des militants pour transmettre un message de lutte. Ces événements ne sont d'ailleurs pas nouveaux. Déjà en 1974, le tableau Guernica de Pablo Picasso est vandalisé par un certain Tony Shafrazi. Il avait écrit sur celui-ci “KILL LIES ALL” pour dénoncer le massacre de Mỹ Lai, rapporte le New-York Times. Mais que dit la loi française sur ces agissements ?

Avant de s’intéresser à ce que risquent les vandales, il est nécessaire de savoir ce que signifie le vandalisme dans la loi. Concrètement, le service public le définit par l’action “de détruire, dégrader ou détériorer volontairement un bien appartenant à autrui”. Néanmoins, la loi apporte une nuance à ce terme puisqu’elle y définit des degrés de gravité : “ La destruction du bien est l'acte le plus grave en termes de conséquences. Elle ne permet plus d'utiliser le bien et nécessite sa reconstruction, sa réparation ou son remplacement. La dégradation est quant à elle moins importante. Elle abîme gravement le bien. La détérioration rend le bien inutilisable ou endommagé”, précisent les services publics. Ainsi, en se référant à cette définition, “jeter de la soupe sur une œuvre ou l’entailler”, décrit Irène Barnouin, constitue un acte de vandalisme.

Asperger du liquide sur une toile ou la dégrader avec des tags ou de l’écriture est puni par (...)

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