Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Giec, invitée au séminaire gouvernemental de rentrée

International Panel for climate Change (IPCC) co-chair Valerie Masson Delmotte attends a GIEC/IPCC press conference to present IPCC's special report on the ocean and cryosphere at the Monaco Oceanographic Museum on September 25, 2019. - Two days after a climate summit failed to deliver game-changing pledges to slash carbon emissions, the United Nations warned today that global warming is devastating oceans and Earth's frozen spaces in ways that directly threaten a large slice of humanity. (Photo by YANN COATSALIOU / AFP)

YANN COATSALIOU / AFP

Écologie : Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Giec, invitée au séminaire gouvernemental de rentrée (Valérie Masson Delmotte en 2019)

RENTRÉE - Cours de rattrapage climatique pour le gouvernement. Après un été marqué du sceau du réchauffement climatique, les ministres vont recevoir une formation express lors d’un séminaire de rentrée consacré à l’écologie prévu à l’Élysée ce mercredi 31 août. C’est une experte, la climatologue et membre du Giec Valérie Masson-Delmotte, qui sera chargée de sensibiliser les membres du gouvernement à l’enjeu du climat, a révélé franceinfo ce mardi 30 août. Une information dont Le HuffPost a pu avoir confirmation.

Valérie Masson-Delmotte est l’une des plus éminentes spécialistes du climat en France et dans le monde. Son invitation au séminaire gouvernemental ce mercredi qui s’inscrit dans la lignée du discours de la Première ministre Élisabeth Borne, ce lundi 29 août. Invitée à s’exprimer devant le patronat, elle a exhorté les entreprises à agir pour améliorer leur sobriété énergétique, faute de quoi elles seraient les « premières touchées » par des mesures de « rationnement » dans les prochains mois.

La « fin de l’abondance »

L’exécutif marche sur des œufs après un été tourmenté par les canicules et la flambée des prix générée par la guerre en Ukraine qui se prolonge.

Lors du Conseil des ministres de rentrée, mercredi 24 août, le chef de l’État a planté le décor en adoptant un ton sombre qui tranchait avec l’optimisme cultivé depuis son arrivée à l’Élysée en 2017. Face à la « série de crises graves » — du conflit en Ukraine au dérèglement climatique —, il a évoqué « la fin de l’abondance » et « la fin de l’insouciance », qui vont rendre nécessaires « des efforts », voire « des sacrifices ».

À voir également sur Le HuffPost : La sobriété ou le rationnement, la mise en garde de Borne aux patrons

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